dimanche 3 octobre 2010

Crise, spéculations, drogues, crises, guerres !

Ceci est une reprise d'unan cien article du 28 Juillet 2010.


L'interview Bourse Le 21/07/2010 à 11:57
"Le CAC 40 pourrait tomber d'ici l'été prochain sous 2.800 points"
http://www.capital.fr/bourse/interviews/le-cac-40-pourrait-tomber-d-ici-l-ete-prochain-sous-2.800-points- 517045

 Cela m'a donnè envie de vérifier certaines choses.
Avant hier, Mercredi 28 Juillet 2010, le CAC 40 clôturait en hausse de 0,11 % à 3670,36 points.
'est-à-dire nettement mieux qu'au pire moment passé, pour souvenir le 2 Mars 2009 2534,45. points.

Ainsi donc, Monsieur Eric GALIEGE, se veut rassurant, et il est bien dans son rôle.

De quoi servirait de dire qu'il est fort possible, sinon certain que de prise de bénéfices mensuels en
Anticipations de prise de bénéfices, le CAC qui n'est qu'un indicateur chute en dessous de 2000 points et voire .même encore bien plus bas. Car, il faudrait être naïf pour penser que les scénari ayant joué après le début de la crise de 1928 ne jouent pas un rôle similaire de nos jours.

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Si vous en avez les moyens, rappelez vous la décennie 1930.
Vous ne le pouvez ?
Moi, non plus je vous rassure.

Mais je suis allé chercher des indices, des pistes et ai trouvé une histoire en filigrane derrière l'histoire apurée qui est celle officielle.
La décennie 1910, la seconde du dernier siècle a connu une guerre mondiale. L'occident, dans sa vieille acception, l'Europe de l'ouest se déchirait pendant que l'Asie extrême voyait son commerce évoluer et son pouvoir économique devenir  " incontournable ". 
Pendant la décennie suivante, les grosses fortunes allaient investir en Asie et en Chine, principalement.
Cette situation ne vous rappelle t-elle rien?

Il arriva que la montée en puissance des places financières en Chine, dont shangaï, fût tel, qu'il causa un si grand appel de capitaux qui fuyant les états unis finirent  par bousculer l'économie nord américaine et d'une façon plus mystérieuse l'économie du Royaume - Uni.
C'était en 1928.
Les bourses étant des endroits de spéculation, dans un système de spéculation, l'impulsion compte pour beaucoup.
Comme il serait inutile de démontrer que les marchés se régulent eux mêmes, je ne tenterai pas l'exercice.
Contrairement à une balance qui après avoir subi une impulsion voit apparaître l'énergie contraire, qui la mènera à un nouvel équilibre plus stable, le marché lui ne connaît, ni l'inertie, ni la stabilité.
Le marché n'a pas de régles, il est hors de contrôle, sinon pas de spéculation possible...le marché est donc"fou"!

La crise financière de 1929 démarra donc en Chine à shangai en 1928 et en voici la raison; La Chine est réunifiée sous l'autorité du Kouo-min-tang. L'armée du Nord est battue le 10 octobre 1928. 
Les seigneurs de la guerre sont vaincus et les communistes chinois rejetés dans la clandestinité.
Le nouveau gouvernement chinois obtient des puissances étrangères le retour à l'autonomie douanière et la suppression effective du marché de l'opium. 
Crise! 
Car même si il y avait embargo sur l'opium, changaï était de fait la  plaque tournante de ce trafic qui enrichissait le Royaume Uni, mais pas seulement.

Du jour au lendemain l'opium des entrepôts ne valait plus rien, pire l"opium coûtait cher et ne rapportait rien.

Coïncidence ?   
-  Prise de Nankin, le 10 octobre 1928. Prise de contrôle progressif des ports dont changaï. Suppression apparente du trafic de drogue en réalité devenu monopole d'état.
-  USA 1929, les jours-clés du krach ont hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est appelé jeudi noir, le 28 octobre est le lundi noir, et le 29 octobre est le mardi noir .*

Les grandes fortunes de Changaï, autant celles  Américaines , qu' Européennes ou Asiatiques furent obligées de rappeler les capitaux placés dans les places financières étrangères, dont celles d'Amérique du nord, c'est suite à un de ses appels de capitaux, que Wall Street devissa.**  
Au Royaume - Uni, étaient un grand producteur de drogues, drogues produites en Orient. D'un coup la manne ne venait plus oxygener les capitalistes de la City. La bourse de Londres, dévissa elle aussi, mais il fallait jouer les gogos, on inventa que le créateur du Photomaton, avait fait une faillite frauduleuse et perverti le systême si bien huilé de la City. Il ya avait un fort acceptable coupable, désigné d'office.

Voila donc une des raisons, pas la seule, mais une raison majeure à la crise de 1929, la suppression du LIBRE trafic de l'opium. 

Connaissez vous une matière première qui rapporte autant, coûte  si peu cher à produire et se renouvelle chaque année ?
L'opium c'est d'un meilleur rapport que l'or !

Guerre de la drogue pour le contrôle de celle ci et crise économique ?
Cela ne vous rappelle rien ?

Orthodharma
NOTES :
N'oublions pas que malgrès la prohibition une part de l''opium allait aussi aux état unis où résidait une importante colonie Chinoise.
* 1927 C'est la nouvelle ère, l'ére Américaine de la grandeur et du Dollar ROI. American Dream.
Le parc automobile triple en dix ans. Les cadres industriels investissent dans l'achat d'une maison, puis un réfrigérateur et une machine à laver... L'industrie investit massivement, en oubliant de redistribuer aux salariés une bonne part des gains de productivité. Le crédit est le moteur de cette nouvelle Amérique. Les autorités monétaires américaines créent des liquidités, qui viennent se placer à la Bourse de New York en pleine explosion. L'Amérique attire les capitaux européens et asiatiques, tandis que les investisseurs des Etats-Unis viennent placer leur argent en Allemagne. 1928 et jusqu'à l'été 1929, l'euphorie règne sur les marchés financiers américains. Un million et demi d'Américains spéculent sur le big bull market.
En septembre 1929, Clarence Charles Hatry est arrêté à Londres pour avoir escroqué les banquiers de la City. Il fallait bien un bouc émissaire aux banquiers de la City qui vennaient de voir disparaitre leur marché del'Opium. La city prends ses bénéfices sur la place de New York. Wall Street s'effrite.
En octobre, la Boden-Kredit-Anstalt, une banque autrichienne, s'effondre. Le 24, les cours des actions tombent brutalement à Wall Street. C'est le jeudi noir .

**wikipedia
Pour Charles Kindleberger [1], la cause immédiate réside dans le fait que dans les « deux semaines avant la chute du 24 octobre, les prêts de brokers pour les titres "autres" diminuèrent de $ 120 Mns, en grande partie à cause des retraits étrangers »[1].

S. CARVAJAL
management sratégique

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