samedi 26 février 2011

BundesSchtroumpff ?


CIEL, mon avionneur !

Opportunité, c'est le bon mot.
Vous savez pas de quoi il s'agit ?
C'est une opportunité, n'en doutez pas.
Un camionneur enfonce votre aile arrière; opportunité.
Vous avez perdu votre emploi; opportunité.

LE  MONDE   EST FAIT  D' OPPORTUNITÉS !
Nous dit on. Nous serions tous des opportunistes, plus ou moins gâtés.

Cela c'est la version soft de la loi de la jungle.

Voyons un cas qui touche la France, E.A.D.S. est sorti du ring après le troisième tour de négociations, dans le cadre de la fourniture d'avions ravitailleurs aux U.S.A...
Que s'est - il passé ?

Rien de particulier, les U.S.A. ont des appels d'offre et plusieurs sociétés concourent pour les contrats de fournitures de biens divers. En général le linge se lave en famille. Les U.S.A. mettent en concurrence des société U.S.. C'est normal et garder de l'emploi en période crise c'est faire preuve d'intelligence.
Voila que E.A.D.S. (poussé par la Germanie, crois je) demande à bénéficier aussi des contrats de fournitures. Les U.S.A. rechignent pour la forme.

Le combat est engagé. C'est ce qu'on nous dit dans la presse. En fait, il s'agit d'un combat de strip -  teaseuses, c'est celui qui se dépouillera le plus qui emportera la mise. Chose courante.
Mais il y a aussi, la dimension stratégique, c'est à dire pour les U.S.A. et BOEING connaître nos prix de fabrication.
O
Ne croyez pas qu' E.A.D.S ait eut une chance loyale d'obtenir un contrat, non, entre poker menteur et strip - tease les U.S.A. avait à reconnaître la capacité de la France et son associé la Germanie à fournir du matériel à un prix meilleur, plus bas, que ce qu'eux même sont capable de produire.
Si vous avez prit le temps de lire ce blog, vous saurez que les U.S.A. ont un système de retraite qui leur coûte cher, donc des prix de revient plus hauts qu'en Europe.
O
Premier, second et troisième round, passés, les U.S.A. ont une idée précise de nos prix de revient, ils feront construire leurs avions par Boeing, c'est normal et naturel.  De toute façon E.A.D.S. ayant obtenu le contrat ils auraient dût construire une usine aux U.S.A. avec un partenaire industriel américain.  Vous comprenez, une opportunité, pas spécialement opportune pour les Européens...je parle des travailleurs payeurs d'impôts Européens qui sont en fait les vrais patrons d'E.A.D.S. mais qui l'ignorent.

Donc, E.A.D.S., n'a pas obtenu le contrat.
Voila le fait.

Que faut il maintenant faire ?

Se déployer, assurer la technologie (qui n'a plus rien d'original, nous l'avons vendue à qui en voulait), étudier de nouvelle perspectives industrielles ?
NON !
                                                                               E.A.D.S. cherche à mettre ses sous dans des société à l'étranger, donner du travail à des étrangers, sous prétexte, toujours le même d'avoir accès aux contrat d'armement de ces autres pays.  Bien sûr, vu d'ici et en tenant compte du parcours connu d'un avionneur tel feu  Mr. Marcel DASSAULT, j'aurai vu, je ne crains pas de le dire l'OPPORTUNITÉ de prendre le temps de réfléchir à différents projets. Garder mes liquidités, liquides...
Passons.

E.A.D.S. est une société par actions dont une infime partie du capital est détenue aussi par des états, ou est tenu par des industriels en relation particulière avec les deux états, ceux qui m'intéressent, France et Germanie.
Voila que la crise est revenue, elle est passée par ici et reviendra, l'exécutif de la Germanie ce n'est pas la BundesSchtroumpff, non, chaque Lander est souverain. 

Mme MERKEL, du nom de son mari, est un represenatant des Landers, entre autres, en ce moment elle a des difficultés à retenir DAIMLER.
DAIMLER désir vendre, assez vite ses parts du groupe E.A.D.S.  DAIMLER à besoin de liquidités, ne doutons pas qu'il y a des historiens qui travaillent pour DAIMLER et des ANALYSTES aussi ...
Ben oui, le marché U.S. ne se faisant pas, ce pays fédéral la Germanie à été blackboulé par un autre pays frère et fédéral les U.S.A....
  Affaires de famille, ne grattons pas.
O
Offensive de charme, Mme MERKEL bien que risquant de ne plus détenir autant d'actions que son partenaire (?) obligé, demande qu'on lui offre cependant une voix à la décision qui serait indépendante de la possession des actions.
Voila qu'apparaît la demande d'ACTIONS DORÉES.

O
O
C'est  du  grand  Monopoly, 
ou  je  m' y  connais  plus.

OBiblio :

S. CARVAJAL
Management Stratégique et Innovations.

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